L'armement

Empereur et Centurion romains

Tenue militaire d'Empereur (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire d'Empereur (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire de centurion (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire de centurion (source La Documentation par l'image 1952).jpg
L’empereur comme le commandant en chef de l’armée, portait comme signe distinctif, un manteau rouge, le paludamentum. Ici, il tient le bâton de commandement, et a deux épées.
Le Centurion, ou chef de la centurie, tient la vitis avec laquelle il corrigeait les soldats. (La centurie comptait environ 200 hommes, et il y avait 60 centuries par légion). Il est protégé par le casque et la cuirasse légère, comme tous les légionnaires qui, en campagne, portaient en plus le bouclier de bois recouvert de cuir, avec une garniture de fer.
Voici comment se comportait la légion, au combat : en avant, les velites, infanterie légère, armée de l’arc et de la fronde, harcelait l’ennemi de flèches et de pierres.
Quand on jugeait l’adversaire ébranlé, on faisait intervenir la légion formée sur trois lignes. Les deux premières lignes se servaient d’un javelot en bois à pointe de fer, long d’environ 2 mètres, qu’on lançait sur l’ennemi. Les soldats se défendaient ensuite avec le glaive à deux tranchants. Ceux de la troisième ligne étaient chargés de la défense et présentaient à l’ennemi une pique longue de trois à quatre mètres.
La discipline était rigoureuse, les soldats des légions étaient soumis à un entraînement continu : exercices, manoeuvres, longues marches avec lourds fardeaux, constructions de routes, de ponts, etc... Il existait toute une gamme de punitions : depuis la bastonnade jusqu’au congé infamant qui renvoyait le soldat à Rome, où il était l’objet du mépris public. Les généraux avaient le droit de vie et de mort sur leurs soldats. - On cite le cas du consul Manlius, qui fit exécuter son propre fils parce qu’il avait désobéi. Une troupe qui avait manqué de courage au combat pouvait être décimée : c’est- à-dire qu’un homme sur dix était mis à mort. Il y avait aussi des récompenses : plaques de métal qui décoraient la poitrine, armes d’honneur, somme d’argent, part de butin, etc...
L’armée victorieuse défilait dans Rome avec ses prisonniers et son butin. C’était le triomphe, récompense suprême.
L’armée romaine est restée célèbre pour sa discipline, son endurance, sa ténacité, et surtout son ardent patriotisme.

UN CAMP ROMAIN (Documentation par l'image)

Campement de l'armee romaine (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Campement de l'armée romaine (source La Documentation par l'image 1952)
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Le Camp romain : A. Porte prétorienne, B. Porte décumane,
C. Porte principale, D. Porte quintane , E. Tente du général,
F. Tentes des officiers derrière lesquelles sont rangées les enseignes,
G. Tentes des légionnaires, H. Postes (stationes)
Il s’agit, sur la gravure, d’un camp pour quatre légions. A droite, un général et des soldats. (Remarquer leur armement).
Très prudents, dès qu’ils s’arrêtaient, les Romains établissaient un camp. Voici comment :
«Quoiqu’ils aient parcouru au moins 25 km. dans la journée, les soldats posent à terre Les paquets attachés à un bâton fourchu qu’ils portent sur l’épaule : leurs provisions de bouche (du blé pour 15 ou 20 jours) la marmite, la cuiller, une outre pleine d’eau additionnée de vinaigre, des hardes et des armes, le tout pesant souvent plus de 30 kg. et ils installent un camp fortifié.
Un prêtre dessine sur le terrain le tracé rectangulaire. L’autel, les tentes du général et de son état-major, le tribunal d’où il harangue les troupes sont à l’intersection des deux grandes rues e croix qui aboutissent aux quatre portes, gardées extérieurement par des troupes auxiliaires. A l’intérieur, les tentes des soldats sont alignées en rectangles. A l’intérieur prennent place également, le train des équipages, une longue file de chariots et de mulets chargés d’armes de rechange, de matériel de siège, d’argent pour la solde et aussi des malades et des blessés. La légion, dont l’effectif comptait de 4 à 6.000 hommes, comprenait surtout de l’infanterie divisée en groupes d’environ cent hommes ou centuries. Deux centuries formaient une manipule. Mais la légion était aussi pourvue d’un corps de cavalerie (environ 300 hommes) d’un groupe d’ouvriers chargés des terrassements et de la manoeuvre des machines de guerre : scorpion, onagre et catapulte lançant des boulets de pierre, baliste capable d’envoyer de gros traits (flèches) à plu sieurs centaines de mètres (en haut sur la gravure). La légion constituait donc une petite armée capable de combattre isolée.
Elle était commandée par quatre ou six officiers appelés tribuns militaires et la centurie par un centurion. A la tête de l’armée se trouvait un consul ou un préteur ou un dictateur, dont l’insigne était un manteau rouge : le paludamentum (voir la gravure).

UN TRIOMPHE A ROME (la documentation par l'image)

Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(1).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(1).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(2).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(2).jpg
En haut, les vainqueurs: le général vainqueur sur son char. Il est couronné de lauriers et on l’auréole d’une couronne d’or.
Il porte les palmes du vainqueur. Devant et derrière lui les porte-enseignes, les porte-étendards et les fanfares. Sur le côté du char, les licteurs et leurs faisceaux, symboles de la puissance. En bas, les vaincus : des prisonniers gaulois enchaînés, gardés par des légionnaires romains. Devant eux les trophées pris à l’ennemi : casques, enseignes, cuirasses gauloises.
Le triomphe est la récompense suprême pour une armée victorieuse. Le Sénat l’accorde quand le général a tué au moins 5.000 ennemis dans une seule victoire et agrandi le territoire du peuple romain. Ce jour-là seulement les soldats en armes peuvent franchir avec l’autorisation du Sénat l’enceinte sacrée de la ville, absolument interdite aux troupes en toute autre circonstance.
Un triomphe sensationnel fut celui de Paul-Emile, vainqueur du roi de Macédoine Persée (168 av. J.-C.).
« On avait dressé des estrades pour les spectateurs. On avait ouvert tous les temples, on les avait couronnés de festons, on y brûlait continuellement des parfums. La marche occupa trois jours entiers; Le premier suffit à peine au défilé des statues, tableaux et figures colossales portés sur 250 chariots. Le deuxième jour on vit passer les armes les plus belles et les plus riches des Macédoniens, fourbies de neuf. Cognant les unes contre les autres, elles rendaient un son aigu et effrayant. A la suite venaient 3.000 hommes qui portaient l’argent monnayé dans 750 vases. Le troisième jour on vit 120 taureaux gras, aux cornes dorées, au corps orné de bandelettes et de guirlandes, et 77 vases d’or monnayé. Puis marchaient les enfants captifs (de Persée) avec leurs gouverneurs qui, fondant en larmes, montraient à ces enfants à demander grâce au peuple. Enfin, accompagné des clameurs, des chants et des plaisanteries de ses soldats suivant l’usage, paraît le triomphateur, en toge de pourpre brodée d’or, couronné de lauriers, les loues fardées de vermillon comme les statues des dieux ».
(D’après PLUTARQUE, Paul-Emile).

L'armement du soldat romain

Arme de siege, Baliste (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Arme de siege, Baliste (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Arme de siege, Onagre (source La Documentation par l'image 1952).jpg
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Arme de siege, Scorpion (source La Documentation par l'image 1952).jpg
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Rome, Arme de siege, Baliste.jpg
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Rome, Arme de siege, Belier.jpg
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Rome, Arme de siege, Catapulte (5).jpg
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Rome, Arme de siege, Onagre ou Scorpion.jpg
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Campement de l'armee romaine (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Campement de l'armee romaine (source La Documentation par l'image 1952).jpg
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Rome, Carquois, Epe d'officier dans son fourreau, Glaive iberique, Fronde.jpg
Rome, Carquois, Epe d'officier dans son fourreau, Glaive iberique, Fronde.jpg
Rome, Epees.jpg
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Rome, Pilum.jpg
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Hastatus romain (3eme siecle av JC).jpg
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Legionnaire romain (1er siecle ap JC).jpg
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Rome, Cavalier romain, Cataphractaire barbare, Cavalier romain.jpg
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Rome, Soldat portant son equipement.jpg
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Rome, Soldat, Buccinateur de l'infanterie legere, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Buccinateur de l'infanterie legere, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Buccinateur de l'infanterie legere.jpg
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Rome, Soldat, Buccinateur legionnaire, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Buccinateur legionnaire, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Centurion vetu de cuirasse d'ecailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Centurion vetu de cuirasse d'ecailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Chef vetu du Paludamentum, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Chef vetu du Paludamentum, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Fantassin revetu du Sagum, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Fantassin revetu du Sagum, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Frondeur auxilliaire germain.jpg
Rome, Soldat, Frondeur auxilliaire germain.jpg
Rome, Soldat, Hastaire vetu de cotte de mailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Hastaire vetu de cotte de mailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Legionnaire portant la cotte de mailles et le foulard, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Legionnaire portant la cotte de mailles et le foulard, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Musicien de la cavalerie vetu de cuirasse d'ecailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Rome, Soldat, Musicien de la cavalerie vetu de cuirasse d'ecailles, avec le pantalon emprunte aux gaulois.jpg
Tenue militaire de centurion (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire de centurion (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire d'Empereur (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Tenue militaire d'Empereur (source La Documentation par l'image 1952).jpg
Legionnaire romain combattant un guerrier celte.jpg
Legionnaire romain combattant un guerrier celte.jpg
Combat entre un soldat romain et un guerrier gaulois (source La documentation par l'image, 1953).jpg
Combat entre un soldat romain et un guerrier gaulois (source La documentation par l'image, 1953).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(1).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(1).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(2).jpg
Triomphe a Rome (source La Documentation par l'image 1952)(2).jpg
Costumes militaires romains (Ier s. av JC)
Costumes militaires romains (Ier s. av JC)
Casque Attico-Beotien.jpg
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Casque Corinthien ou apulo-corinthien (VIe au IVe siecle av JC).jpg
Casque Corinthien ou apulo-corinthien (VIe au IVe siecle av JC).jpg
Casque de type Berkasovo (debut du IVe siecle) (1).jpg
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Casque de type Berkasovo (debut du IVe siecle) (2).jpg
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Casque de type Berkasovo (debut du IVe siecle) (3).jpg
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Casque de type Berkasovo (debut du IVe siecle) (4).jpg
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Casque de type Coolus Mannheim Cesarien (milieu du Ier siecle avant JC) (1).jpg
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Casque de type Coolus Mannheim Cesarien (milieu du Ier siecle avant JC) (2).jpg
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Casque de type Heddernheim ou Niederbieber (IIIe siecle av JC).jpg
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Casque de type Interciso II (IIIeme siecle apres JC).jpg
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Casque de type Montefortino (fin de la Republique) (1).jpg
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Casque de type Montefortino argente (fin de la Republique).jpg
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Casque Etrusque de type Negau (VIe siecle av. J.-C.).jpg
Casque Etrusque de type Negau (VIe siecle av. J.-C.).jpg
Casque imperial gaulois F (milieu du premier siecle apres JC).jpg
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Casque imperial gaulois I a crete (Ier s. ap. JC).jpg
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Casque imperial italique D (Ier s. ap. JC) (1).jpg
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Casque imperial italique D (Ier s. ap. JC) (2).jpg
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Casque Villanovien (republique romaine, VIIIe au VIe siecle av. J.-C) (1).jpg
Casque Villanovien (republique romaine, VIIIe au VIe siecle av. J.-C) (1).jpg
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Voir aussi : Balliste romaine (article en anglais)
Lorica Type A
Lorica Type B
Lorica

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